Jacques Pélissier est né en (1967), vit et travaille à Nice, et il compte bien y mourir.
Il vit son enfance de l’art à l’ESAG, à Paris. Parvenu au mi-temps de la vingtaine, il accroche ses premiers tableaux aux cimaises de la galerie Lola Gassin, à Nice, forcément. C’est le début d’un vagabondage artistique qui l’amènera à faire escale, en 2017, à New York, à la galerie Nomo, dans le quartier de Soho. New York où il accomplit un pèlerinage à Crosby Street, où un certain Jean-Michel Basquiat a longtemps eu son atelier… Ce touche à tout n’hésite pas à délaisser ses pinceaux pour mettre la main à la pâte à modeler, une matière brute que ce tritureur passionné, dont l’atelier a des allures d’arrière-cuisine, utilise pour donner chair à ses créations. Il y avait donc sans doute comme une évidence à ce qu’un peintre qui utilise si volontiers le presse-ail, le laminoir, les poêles et les casseroles, transporte son univers dans les murs du restaurant Nespo, à Nice toujours.